Après une période initiale où aucune substance n´arrivait à entraver l´évolution de l´infection, s´est développé un groupe de médicaments qui en étant combinés empêchent la reproduction du virus dans l´organisme humain. Ces médicaments composent le fameux cocktail, dont la composition varie selon le patient, ses condition organiques et son stade d´infection. Ces médicaments empêchent le virus d´effectuer des opérations comme la transmission de son ADN aux cellules humaines. Pour arriver à cet effet, certaines fonctions de l´organisme sont bloquées, pouvant alors causer des effets secondaires préjudiciables, mais plus sur le long terme. Il y a des cas de séropositifs (porteurs du virus du SIDA) qui peuvent vivre de nombreuses années, mais qui sont finalement tués par une cirrhose causée par les médicaments du cocktail. Il faut faire encore beaucoup de progrès pour que le cocktail soit réellement efficace, car en plus des effets secondaires, chacun de médicaments doit être pris à une heure précise avec une extrême rigueur, ce qui incommode les patients. En plus d´être un esclave de l´horloge, le patient doit éviter de nombreux types d´aliments pour compenser la surcharge que les médicaments causent au fois. Le manque de rigueur dans les horaires rend le traitement inutile, et pire encore, il rend le virus plus résistant, rendant nécessaire la prise de médicaments plus forts, donc avec des effets secondaires plus graves. Aujourd´hui nous pouvons enlever la présence du virus du SIDA dans le sang, mais pas dans les autres tissus (moelle osseuse...). Les plus optimistes espèrent que dans moins de dix ans nous aurons les conditions d´éliminer complètement le virus chez les personnes contaminées. Dernièrement il y a eu des avancées dans le développement de vaccins, mais ils sont encore limités à des moyens qui n´empêchent pas la recontamination: comme il existe de nombreux types de virus, quelqu´un qui a déjà un type de virus peut être contaminé par un autre, rendant ainsi le traitement encore plus difficile, surtout si certains types de virus ont déjà créé une résistance à certains médicaments
Anne Griza Sexologiste |